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L'expérience mélodique au XXe siècle
L'expérience mélodique au XXe siècle
La mélodie n'est pas un paramètre musical aussi souvent abordé que l'harmonie, voire que le rythme.
Longtemps, on observe une discontinuité dans sa théorisation (les auteurs des traités de mélodie ne se
lisent pas entre eux, et souvent déplorent que personne avant eux n'ait abordé le sujet...). La mélodie ne
se laisse pas non plus schématiser et réduire de manière aussi radicale et sophistiquée qu'un enchaînement
d'accords on se contente alors souvent de constater qu'elle est une inspiration, un don, un miracle
ineffable (chacune est singulière) ou, au contraire, on l'aborde uniquement en partant de l'harmonie
(degrés forts et faibles, notes de passage ...).
Pour ce qui est de la musique savante au XXe siècle, ou musique classique contemporaine, seul objet de ce
livre, on s'est souvent contenté de parler d'un tabou jeté sur la mélodie ; s'il existe de nombreuses
études ou articles ponctuels sur l'écriture mélodique, souvent brillants (cités au fur et à mesure) une
synthèse plus globale fut-ce pour illustrer en détail le fameux tabou fait curieusement défaut.
Dans cet ouvrage, le musicologue Martin Kaltenecker propose (I) une approche de la mélodie en général,
selon quatre perspectives (harmonique et phraséologique, énergétique, gestaltiste, thymique). L'entrelacs
de ces quatre types de description sous-tend chacun des commentaires musicaux par la suite. Il esquisse
ensuite (II) une brève généalogie de la mélodie, puisqu'il faut clarifier ce qui sera redéfini ou déconstruit au
XXe siècle, et ce qui perdure. Il s'agit en particulier de la différence entre mélodie et voix polyphonique et
de celle entre mélodie et thème, deux oppositions qui influencent encore la pratique de la mélodie moderne
et contemporaine. À partir de Wagner c'en est fini des belles mélodies , écrit-il en 1879
l'expérimentation entre en scène, pratiquée par certains compositeurs, guère tous. Il montre ensuite (III)
que si la mélodie est déconstruite, parfois rejetée dans les discours, ses traits essentiels, ses anciens
principes de cohérence, se retrouvent très souvent dans des styles d'écriture non tonale. Il tient compte
également d'esthétiques plus traditionnelles (Benjamin Britten, Alfred Schnittke, George Benjamin) ou de
genres (chansons militantes dans les années 1970) qui la présupposent intacte l'expérience mélodique ne
se résume pas à la seule expérimentation. Et Messiaen, au milieu du siècle, grand défenseur et praticien de
la mélodie, est une sorte de clef de voûte du XXe siècle mélodiste.
Longtemps, on observe une discontinuité dans sa théorisation (les auteurs des traités de mélodie ne se
lisent pas entre eux, et souvent déplorent que personne avant eux n'ait abordé le sujet...). La mélodie ne
se laisse pas non plus schématiser et réduire de manière aussi radicale et sophistiquée qu'un enchaînement
d'accords on se contente alors souvent de constater qu'elle est une inspiration, un don, un miracle
ineffable (chacune est singulière) ou, au contraire, on l'aborde uniquement en partant de l'harmonie
(degrés forts et faibles, notes de passage ...).
Pour ce qui est de la musique savante au XXe siècle, ou musique classique contemporaine, seul objet de ce
livre, on s'est souvent contenté de parler d'un tabou jeté sur la mélodie ; s'il existe de nombreuses
études ou articles ponctuels sur l'écriture mélodique, souvent brillants (cités au fur et à mesure) une
synthèse plus globale fut-ce pour illustrer en détail le fameux tabou fait curieusement défaut.
Dans cet ouvrage, le musicologue Martin Kaltenecker propose (I) une approche de la mélodie en général,
selon quatre perspectives (harmonique et phraséologique, énergétique, gestaltiste, thymique). L'entrelacs
de ces quatre types de description sous-tend chacun des commentaires musicaux par la suite. Il esquisse
ensuite (II) une brève généalogie de la mélodie, puisqu'il faut clarifier ce qui sera redéfini ou déconstruit au
XXe siècle, et ce qui perdure. Il s'agit en particulier de la différence entre mélodie et voix polyphonique et
de celle entre mélodie et thème, deux oppositions qui influencent encore la pratique de la mélodie moderne
et contemporaine. À partir de Wagner c'en est fini des belles mélodies , écrit-il en 1879
l'expérimentation entre en scène, pratiquée par certains compositeurs, guère tous. Il montre ensuite (III)
que si la mélodie est déconstruite, parfois rejetée dans les discours, ses traits essentiels, ses anciens
principes de cohérence, se retrouvent très souvent dans des styles d'écriture non tonale. Il tient compte
également d'esthétiques plus traditionnelles (Benjamin Britten, Alfred Schnittke, George Benjamin) ou de
genres (chansons militantes dans les années 1970) qui la présupposent intacte l'expérience mélodique ne
se résume pas à la seule expérimentation. Et Messiaen, au milieu du siècle, grand défenseur et praticien de
la mélodie, est une sorte de clef de voûte du XXe siècle mélodiste.
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